Dragons d’un crépuscule d’automne – Weis et Hickman

Chronique de Dragonlance T.1Ce livre m’a complètement échappé lors de sa première édition. A l’époque il  avait été mal traduit et ça se remarquait lors de la lecture. Après une centaine de pages, il m’était tombé des mains. Mais voilà que Milady nous le ressort  complètement révisé. J’ai donc décidé de donner une seconde chance à ce livre, et cette fois-ci je suis bel et bien arrivé à la fin de celui-ci. Dragons d’un crépuscule d’automne de Weis et Hickman est le premier tome d’un cycle de fantasy qui comprend plusieurs trilogies se passant dans le même monde. Sous le titre de Dragonlance, ce cycle reprend non seulement des livres écrits par Weis et Hickman, mais aussi ceux d’une multitude d’autres auteurs. 

Ce n’est pas à proprement parler de la littérature. On trouvera chez Milady et Bragelonne des livres de fantasy d’un tout autre niveau que celui-ci. Mais ce livre a le mérite de proposer un vaste panel de personnages, de situations, de lieux qui sont propres aux canevas de la fantasy. On a d’ailleurs l’impression que cette histoire pourrait être extraite d’un jeu de rôle. Mais je ne veux pas m’avancer sur cette voie là car je n’ai jamais joué à Donjon & Dragon.

L’histoire se passe sur Krynn, à une époque où les dragons mettent ce monde à feu et à sang. Une poignée de personnages vont former une compagnie qui combattra ceux-ci. On y trouve Tanis un demi-elfe, Flint le nain, Tasslehoff le kender (une sorte de hobbit), Caramon le guerrier et son frère Raistlin le mage. On y trouve également Lunedor, prêtresse capable de soigner les blessés, et Rivebise son amour, sans oublier Sturm, Fizban le mage, Tika et Laurana. Une compagnie hétéroclite qui se chamaille et qui reste très soudé face à l’adversité. Il y a un peu trop de personnages. A comparer à la compagnie dans Le seigneur des anneaux de Tolkien ou celle de la Belgariade et la Mallorée de Eddings, il n’y a pas vraiment photo. Je préfère de loin ces deux dernières. A mon avis il y a trop de personnages dans Dragonlance.

J’ai principalement reproché à ce livre que les mauvais sont vraiment mauvais, et que dans les différentes batailles, ils se font systématiquement laminés par une compagnie de héros pourtant moins impressionnante.

Comme précédemment je sortais du cycle de l’elfe noir de R.A. Salvatore (que j’ai vraiment aimé), je suis probablement moins indulgent pour le cycle Dragonlance. Mais ce premier tome se laisse lire. Il correspond à une fantasy tirée des jeux de rôles. Pour le lecteur qui recherche un cycle long dans lequel il retrouvera les mêmes personnages, ce cycle est idéal.

Milady a eu la bonne idée d’éditer le livre de trois manières différentes. On le trouvera en grand format habituel chez Bragelonne et Milady, en format de poche, et enfin en bande dessinée. Cette dernière version étant très pratique pour le lecteur qui veut découvrir le cycle rapidement.

Dragons d’un crépuscule d’automne, Weis & Hickman, Milady, 564 pages

Une réponse à “Dragons d’un crépuscule d’automne – Weis et Hickman

  1. Voilà une sage qui fut tout d’abord une campagne de jeu de rôle pour AD&D comme tu le sous entends. Ce sont en fait les scénarios de jeu de rôle tiré d’un univers crée initialement par les deux auteurs qui donneront lieu a une novelisation. Voilà une série de roman "Jeunesse" qui ne doit pas être comparé avec des oeuvres plus matures comme peut l’être le Trône de fer par exemple.

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