Mon space opera

Où en suis-je au niveau de l’écriture ?

Je me souviens que pendant l’écriture on me demandait souvent Et alors ce livre, tu l’as terminé ? Je répondais : encore quelques chapitres et c’est fini. Aujourd’hui je pourrais presque retourner la question en demandant à mes lecteurs : Ça avance cette lecture ? Vu la taille, c’est inutile de le leur dire. Je reste donc patient et j’attends qu’ils m’envoient leurs critiques constructives au fur et à mesure qu’ils progressent dans la lecture. Certains m’ont dit : Je ne pensais pas que ton space opera était aussi volumineux. Et oui, pas de chance pour eux ! J’ai écrit un pavé aussi gros que Le seigneur des anneaux ou Hypérion. J’ai été gentil car le synopsis prévoyaient dix chapitres de plus. Les écrire m’aurait forcé à me  lancer dans de nouveaux développements. Je voulais une histoire et pas des histoires qui s’enchainent (mais c’est toujours envisageable…).

Depuis début février mes trois lecteurs ont reçu la version révisée. Ils progressent chacun à leur vitesse. Ils m’apportent des corrections, des suggestions, soulèvent des problèmes qui m’avaient échappés, me demandent de développer certains passages, de supprimer d’autres qui sont redondants, etc. Parfois j’en dis trop, parfois j’en dis pas assez, et on me le signale. C’est un travail de fourmi pour lequel je les remercie. Dans l’ensemble ce sont de petites corrections, mais elles prennent du temps.

Je suis quelqu’un d’ouvert, qui accepte les critiques constructives. Donc quand on me suggère une idée ou une modification j’en tiens toujours compte si elle est sensée. Pour l’instant j’ai passé des heures à discuter avec mes lecteurs. C’est vraiment très constructif. Je n’aspire qu’à une chose : boucler définitivement le livre et le remettre à un éditeur. Vu sa taille, il sera certainement coupé en deux ou trois parties. Par contre peu importe où se fera la coupure, car les fils de l’histoire se passent en parallèle et se rejoignent seulement dans la dernière partie. C’est un peu comme dans L’aube de la nuit de Peter F. Hamilton. Ce n’est qu’une seule histoire avec plusieurs personnages qui se croisent.

C’est bien un space opera pur et dur (avec des batailles spatiales). Créneau très peu exploité du côté francophone. Il y a deux fils conducteurs. L’un concernant une invasion de la Fédération, et l’autre concernant l’exploration d’un artefact très dangereux. Ce livre est une sorte de clin d’oeil aux livres que j’aime le plus : Hypérion, L’aube de la nuit, Fulgur, Honor Harrington et Dune. Mon souhait pour 2010 reste bien de le remettre à un éditeur.

2 réponses à “Mon space opera

  1. Si c’est ton premier livre, mieux vaut qu’il ne soit pas long sinon tu ne seras jamais publié. Sauf peut-être par les petits éditeurs.

    • Il est très long. Avec plus de 3.3 millions de signes (entre 1300 et 1500 pages), le livre est gros. Dans sa structure il est un peu comparable à « L’aube de la nuit » de Peter F. Hamilton, « Hypérion » de Dan Simmons ou à « La guerre tranquille » de Paul McAuley. Ce n’est qu’une seule histoire avec de multiple personnages. Et c’est bien un space opera. Un éditeur sera obligé de le couper en deux ou trois parties.
      Donc cela limite les éditeurs à Bragelonne, Mnémos, L’Atalante, Fleuve Noir, Laffont, Denoël et Le Belial.
      Je pense qu’en 2011 j’écrirai la suite. C’est à dire ce qui se passe juste dans les semaines et mois qui suivent la fin du livre. Je pense que la taille de ce second opus sera identique.

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